Infrastructure moderne composée de systèmes de stockage, de routeurs, de commutateurs, de serveurs, de pare-feu et des contrôleurs de distribution d’applications, le datacenter sert à héberger des données stratégiques et des applications des entreprises.
Actuellement, en France, un datacenter est relié à de nombreux sites en local et dans le cloud et prend en charge les applications métiers et les activités numériques des entreprises locataires. Il s’agit entre autres de la gestion de la relation client, du partage des fichiers et des courriers électroniques, de la planification des bases de données et des ressources d’entreprise, des postes de travail virtuels et des outils de communication et collaboratifs, de l’intelligence artificielle et du Big data.
Les composants d’un datacenter
Afin de pouvoir stocker et gérer en toute sécurité les données et les applications de ses clients, le datacenter doit disposer d’une infrastructure réseau qui garantit la connexion des serveurs physiques et virtuels ainsi que les connexions des utilisateurs finaux. La qualité des services de datacenter dépend en grande partie de cette infrastructure.
Il va sans dire que le site doit aussi disposer de systèmes de stockage performants et de serveurs pouvant fournir la mémoire, la connectivité réseau, la capacité de traitement et le stockage requis pour les applications.
L’infrastructure du datacenter doit inclure des systèmes d’alimentation sans coupure, de refroidissement et de ventilation, mais aussi des connexions aux réseaux externes, des générateurs de secours et des systèmes de détection et d’extinction d’incendie.
Afin de prévenir les risques d’intrusion, le site est également équipé de système de protection et de pare-feu. Et pour garantir la disponibilité et la performance des applications hébergées, des dispositifs d’équilibrage de la charge et de basculement automatiques doivent être mis en place.
Norme adaptée pour l’infrastructure de datacenter
En principe, il existe 4 niveaux de datacenter catégorisés en fonction de leur redondance et de leur tolérance aux pannes. Pour valider la conformité de l’infrastructure à l’un de ses niveaux, on se réfère à la norme ANSI/TIA-942.
Ainsi, l’infrastructure de site de base appartient au niveau 1, l’infrastructure de site avec composants redondants est classée niveau 2. Celle dotée d’une capacité de maintenance simultanée est classée niveau 3, et l’infrastructure de site à tolérance aux pannes appartient au niveau 4.
Les différents types de datacenter
Outre le datacenter hébergé sur le réseau local de l’entreprise, d’autres types de datacenter ont également été conçus :
– datacenter dans le cloud ; les données et les applications sont hébergées par un fournisseur de services cloud (Microsoft Azure, Amazon Web Services…).
– datacenter partagé : ce type de datacenter propose en location des espaces de stockage, mais il appartient aux entreprises locataires de fournir et de gérer les composants de l’infrastructure
– datacenter de services managés : l’équipement et l’infrastructure sont loués par les entreprises.